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Pour des logements salubres et abordables

En 2015, le Directeur de santé publique de Montréal, Dr. Richard Massé, publiait un rapport sur l’état du logement sur l’Île de Montréal. Ce rapport aborde deux enjeux majeurs du logement : la salubrité et l’abordabilité.

Le rapport souligne que l’accès à des logements abordables s’est détérioré au cours des 15 dernières années. Le loyer pour un appartement de trois chambres a par exemple augmenté de 38%, alors que le taux d’inflation n’augmentait que de 28% sur la même période. Garder un toit sur sa tête peut dès lors signifier moins de moyens pour d’autres besoins de première nécessité. Un logement inabordable peut notamment causer de l’insécurité alimentaire, menant à des carences nutritionnelles. À leur tour, des régimes alimentaires peu équilibrés peuvent entraîner une mauvaise santé physique et mentale chez les adultes et les enfants, y compris conduire à l’obésité.

En ce qui concerne la salubrité, près de 30% des ménages locataires de Montréal rapportaient la présence de moisissure ou d’infiltration d’eau dans leur logement, ce qui peut entraîner des maladies respiratoires. Par exemple, 5 000 enfants souffraient d’asthme en lien avec l’humidité ou la moisissure dans leur logement en 2015.

Dans ce rapport, le Dr. Massé précisait que le Canada était « le seul pays de l’OCDE à ne pas avoir de stratégie nationale globale en habitation ».

Le logement est l’un des déterminants sociaux de la santé les plus importants et l’un des quatre domaines de l’environnement bâti investis par le programme MUSE.

(Source: Direction Régionale de Santé Publique de Montréal)

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